Renoir et Renoir, revoir
L'exposition des tableaux de Pierre-Auguste Renoir et des extraits de films de son fils Jean Renoir dans la nouvelle cinémathèque est magnifique.
Ce qu'elle propose l'est. Comment c'est montré l'est moins.
Les toiles côtoient les extraits de films en noir et blanc ou en couleurs, ça c'est brillant parce que le tableau se met en mouvement, le tableau est vivant, pour ça il faut aller voir Renoir! Mais les tableaux eux-mêmes sont parfois mal éclairés, ils restent dans l'ombre, leur éclat est là mais on ne le voit pas!... Enfin je pense à ce tableau provenant d'une collection particulière qui montre au premier plan une femme de dos au théâtre, son dos prend toute la place presque et c'est juste beau! Vert, orange, rouge, sublime.
C'est une communion qui est à portée de nos yeux, une communion entre la peinture et le film, l'instant arrêté et l'image mouvante, le trait d'union entre le père et le fils, la vie, la même que celle du tableau, répétée au cinéma, perpétuée, Le tableau et la scène qui lui aurait donnée lieu, ici elle vient après, le mouvement de la vie recréé ensuite, par le fils.
Le Bal du Moulin de la Galette de 1876 prend vie grâce à Ingrid Bergman dans Héléna et les Hommes ; un nu est posé près de l'extait où Catherine Rouvel dans Le déjeuner sur l'herbe de 1959 se baigne langoureusement et que Paul Meurisse fait semblant de se détourner alors qu'elle se laisse aller dans l'eau... Il y a aussi et surtout La Balançoire de 1876 à laquelle fait écho celle du film de 1936 où l'actrice porte la même robe et que les hommes autour d'elle semblent aussi sortis du tableau!
C'est impressionnant, sans jeu de mot, époustouflant, et les Renoir proposent de la vie une vue merveilleuse, sans souci, joyeuse et rieuse, colorée, gaie, on serait presque nostalgique! A voir ou revoir l'oeuvre filmée, la beauté prend toute forme.
Ce qu'elle propose l'est. Comment c'est montré l'est moins.
Les toiles côtoient les extraits de films en noir et blanc ou en couleurs, ça c'est brillant parce que le tableau se met en mouvement, le tableau est vivant, pour ça il faut aller voir Renoir! Mais les tableaux eux-mêmes sont parfois mal éclairés, ils restent dans l'ombre, leur éclat est là mais on ne le voit pas!... Enfin je pense à ce tableau provenant d'une collection particulière qui montre au premier plan une femme de dos au théâtre, son dos prend toute la place presque et c'est juste beau! Vert, orange, rouge, sublime.
C'est une communion qui est à portée de nos yeux, une communion entre la peinture et le film, l'instant arrêté et l'image mouvante, le trait d'union entre le père et le fils, la vie, la même que celle du tableau, répétée au cinéma, perpétuée, Le tableau et la scène qui lui aurait donnée lieu, ici elle vient après, le mouvement de la vie recréé ensuite, par le fils.
Le Bal du Moulin de la Galette de 1876 prend vie grâce à Ingrid Bergman dans Héléna et les Hommes ; un nu est posé près de l'extait où Catherine Rouvel dans Le déjeuner sur l'herbe de 1959 se baigne langoureusement et que Paul Meurisse fait semblant de se détourner alors qu'elle se laisse aller dans l'eau... Il y a aussi et surtout La Balançoire de 1876 à laquelle fait écho celle du film de 1936 où l'actrice porte la même robe et que les hommes autour d'elle semblent aussi sortis du tableau!
C'est impressionnant, sans jeu de mot, époustouflant, et les Renoir proposent de la vie une vue merveilleuse, sans souci, joyeuse et rieuse, colorée, gaie, on serait presque nostalgique! A voir ou revoir l'oeuvre filmée, la beauté prend toute forme.
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