Christophe André
Savez-vous rendre votre vie plus belle ?
En prenant soin de vous
La voie de l’estime de soi… « Charité bien ordonnée commence par soi-même », dit le proverbe. Effectivement, comment embellir son existence sans commencer par prendre soin de soi ? Si l’ego est bancal, il se replie sur lui-même ou ne contemple l’extérieur que sur le registre du manque (« Tout ce que n’ai pas ») ou de l’envie (« Tout ce que j’aimerais tant avoir »). Ce ne sont pas les meilleures bases pour rendre sa vie plus belle… C’est pourquoi votre intelligence de la vie est une intelligence de soi : vous savez que c’est lorsque vous vous sentez bien dans votre peau que vous êtes le plus capable de réceptivité vis-à-vis de ce qu’il y a de beau et de bon autour de vous. Le soin de soi est pour vous un préalable à l’ouverture au monde et aux autres.
Attention : cette attitude suppose d’avoir pris ses distances avec la tentation de l’égoïsme confortable. Rendre sa vie plus belle, c’est pouvoir s’oublier parce que l’on va bien. Et ne plus avoir alors d’attentes ou d’exigences envers les autres ou le genre humain : on est prêt à donner sans souci de réciprocité, juste pour le plaisir. L’ego est alors un outil d’ouverture et non un rempart contre le monde.
Par Christophe André, psychiatre et psychothérapeute.
En prenant soin de vous
La voie de l’estime de soi… « Charité bien ordonnée commence par soi-même », dit le proverbe. Effectivement, comment embellir son existence sans commencer par prendre soin de soi ? Si l’ego est bancal, il se replie sur lui-même ou ne contemple l’extérieur que sur le registre du manque (« Tout ce que n’ai pas ») ou de l’envie (« Tout ce que j’aimerais tant avoir »). Ce ne sont pas les meilleures bases pour rendre sa vie plus belle… C’est pourquoi votre intelligence de la vie est une intelligence de soi : vous savez que c’est lorsque vous vous sentez bien dans votre peau que vous êtes le plus capable de réceptivité vis-à-vis de ce qu’il y a de beau et de bon autour de vous. Le soin de soi est pour vous un préalable à l’ouverture au monde et aux autres.
Attention : cette attitude suppose d’avoir pris ses distances avec la tentation de l’égoïsme confortable. Rendre sa vie plus belle, c’est pouvoir s’oublier parce que l’on va bien. Et ne plus avoir alors d’attentes ou d’exigences envers les autres ou le genre humain : on est prêt à donner sans souci de réciprocité, juste pour le plaisir. L’ego est alors un outil d’ouverture et non un rempart contre le monde.
Par Christophe André, psychiatre et psychothérapeute.
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