Dans Charlie et la Chocolaterie by Tim Burton, la chocolaterie est un prétexte. Un beau prétexte.
On est loin de "familles, je vous hais" de Gide. Et de Marie-France Pisier dans Antoine et Colette de Truffaut , "Où est on mieux que dans sa famille? Partout ailleurs!"
Pour Charlie c'est plutôt "famille, je vous ai" et je vous aime! Et tout le monde, c'est à dire les quatre grands-parents ainsi que les parents vivent sous l'unique petit toit, si chaleureux, irremplaçable.
Dans Charlie tout le monde a une chance de trouver un des 5 tickets dorés dans une des tablettes de chocolat et on peut y voir une parabole sur la chance d'avoir une famille, on a tous (ou presque) cette chance.
Les enfants qui ont trouvé leur ticket ne l'ont pas en fait trouvé eux-mêmes, ils sont gâtés, pleins de tout et de rien, gâchés par la télévision, les parents qui projètent sur eux, ou qui accèdent à tous leurs désirs, déja blasés. Le reste de l'histoire ne leur rendra pas justice! Seul celui qui y croit sera "sauvé".
Willy Wonka fabrique du chocolat qui est vendu dans le monde entier, il a ramené des petits bonhommes, petits comme des enfants, des Oompas Loompahs d'une expédition. Il leur a promis ce qu'ils recherchent le plus, des fèves de cacao.
Willy ne va pas bien. Pourquoi décide t-il tout d'un coup d'ouvrir la chocolaterie, à des enfants en particulier?
Il ressent le besoin de perpétuer la tradition de faire du chocolat, de laisser la place, il doit trouver un héritier.
Il a renié une partie de lui-même, l'enfant en lui, au point de ne pouvoir prononcer le mot "parents".
Il retrouve, grâce aux questions de Charlie, des souvenirs enfouis, un lui-même enfoui, là, mystérieux, en voie de réhabilitation. Son enfance pas ée, décédée, revient à la vie. Les flashbacks sont très nombreux depuis que les enfants sont entrés dans la chocolaterie fermée depuis des années, depuis que Willy a fermé cette partie de lui-même.
Willy fait la paix avec son père après avoir renié (et de quelle manière) les enfants qui ont trouvé un ticket.
Ce père qui l'a empêché de manger des chocolats et le résultat en a été des dents magnifiques qui lui permettront de reconnaître son fils! Et lui a laissé ainsi le champ libre pour créer sa chocolaterie, en revanche Willy ne comprend pas l"usage" d'une famille, il n'en a plus et Charlie lui répond que c'est vers elle qu'il se tourne lorsqu'il va mal. C'est pour ça qu'il ne veut pas de la fabrique que Wonka lui donne s'il doit ne plus jamais revoir les siens.
On a envie de chocolat, on a envie de faire plaisir, comme Willy Wonka. Le chocolat et les "sweets", rendent la vie plus douce, c'est une fin en soi, pas de justification au plaisir!
On est loin de "familles, je vous hais" de Gide. Et de Marie-France Pisier dans Antoine et Colette de Truffaut , "Où est on mieux que dans sa famille? Partout ailleurs!"
Pour Charlie c'est plutôt "famille, je vous ai" et je vous aime! Et tout le monde, c'est à dire les quatre grands-parents ainsi que les parents vivent sous l'unique petit toit, si chaleureux, irremplaçable.
Dans Charlie tout le monde a une chance de trouver un des 5 tickets dorés dans une des tablettes de chocolat et on peut y voir une parabole sur la chance d'avoir une famille, on a tous (ou presque) cette chance.
Les enfants qui ont trouvé leur ticket ne l'ont pas en fait trouvé eux-mêmes, ils sont gâtés, pleins de tout et de rien, gâchés par la télévision, les parents qui projètent sur eux, ou qui accèdent à tous leurs désirs, déja blasés. Le reste de l'histoire ne leur rendra pas justice! Seul celui qui y croit sera "sauvé".
Willy Wonka fabrique du chocolat qui est vendu dans le monde entier, il a ramené des petits bonhommes, petits comme des enfants, des Oompas Loompahs d'une expédition. Il leur a promis ce qu'ils recherchent le plus, des fèves de cacao.
Willy ne va pas bien. Pourquoi décide t-il tout d'un coup d'ouvrir la chocolaterie, à des enfants en particulier?
Il ressent le besoin de perpétuer la tradition de faire du chocolat, de laisser la place, il doit trouver un héritier.
Il a renié une partie de lui-même, l'enfant en lui, au point de ne pouvoir prononcer le mot "parents".
Il retrouve, grâce aux questions de Charlie, des souvenirs enfouis, un lui-même enfoui, là, mystérieux, en voie de réhabilitation. Son enfance pas ée, décédée, revient à la vie. Les flashbacks sont très nombreux depuis que les enfants sont entrés dans la chocolaterie fermée depuis des années, depuis que Willy a fermé cette partie de lui-même.
Willy fait la paix avec son père après avoir renié (et de quelle manière) les enfants qui ont trouvé un ticket.
Ce père qui l'a empêché de manger des chocolats et le résultat en a été des dents magnifiques qui lui permettront de reconnaître son fils! Et lui a laissé ainsi le champ libre pour créer sa chocolaterie, en revanche Willy ne comprend pas l"usage" d'une famille, il n'en a plus et Charlie lui répond que c'est vers elle qu'il se tourne lorsqu'il va mal. C'est pour ça qu'il ne veut pas de la fabrique que Wonka lui donne s'il doit ne plus jamais revoir les siens.
On a envie de chocolat, on a envie de faire plaisir, comme Willy Wonka. Le chocolat et les "sweets", rendent la vie plus douce, c'est une fin en soi, pas de justification au plaisir!
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