Saturday, November 18, 2006

Mon corps à la science

On a découvert, il y a une vingtaine d'années environ, que le mécanisme qu'on croyait être celui de l'érection masculine était totalement erroné.
On imaginait en effet le pénis comme une éponge passive se remplissant de sang sous le seul effet de l'excitation.
On a découvert que cette éponge était, au contraire, particulièrement active et que l'état de flaccidité du pénis, loin d'être un état "naturel" résulte de fait d'une répression constante, émise à partir des centres cérébraux, des mécanismes des l'érection qui mettent en jeu le monoxyde d'azote, un agent vasodilatateur.
Cette répression s'opère par le biais de la noradrénaline qui contracte les muscles lisses des artères péniennes et les empêche constamment de se remplir.
Or la noradrénaline est également sécrétée sous l'effet de la peur.
"Cela donne à penser, écrit Philippe Brenot (in "Le sexe et l'amour" Odile jacob 2003 P.189), que l'homme est en érection permanente, c'est à dire une érection toujours prête à se réveiller, car il suffit simplement pour cela que l'interdit du cerveau soit levé (par) l'absence de peur, de crainte, de gêne, de tabou!"
Voilà une information encore relativement inconnue du grand public, alors qu'elle est au fondement même du comportement masculin. N'est-il pas notoire que les hommes "ne pensent qu'à ça?"

Aldo Naouri in "Adultères", Odile Jacob, Septembre 2006

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