Thursday, January 01, 2009

L'"exotisme" à Paris.



Ou plutôt du côté d'Ivry.
La Russie à Paris, donc.

(ci-dessus deux "photographies" de deux belles peintures de Nikolaï Dronnikov).

William, un ami anglais polyglotte, voyage souvent vers les pays slaves. Il apprend la langue russe, il connaît des russes à Paris. On va à Honfleur durant le festival du film russe avec Olga, Marinka et les autres, russes ou pas.
Durant un week end pluvieux, nous sommes une sorte de famille recomposée, nous dormons dans une grande maison de famille.
On mange des pirojki.

J'ai aidé William à choisir et à mettre en place l'exposition de ses photos prises en Russie l'été dernier.
J'y étais presque!
Kolaï Dronnikov y montrait aussi quelques unes de ses toiles et là aussi j'y étais! Mes yeux étaient à la fête!

J'ai décidé d'acquérir un petit peu de Russie, à défaut d'y avoir posé les pieds.
Pour cela, j'ai visité la maison russe de Kolaï, remplie de peintures, de la cave au grenier, de sculptures sur bois, posées de ci de là, dedans et dehors. Et puis, aussi, le petit atelier de typographie d'où sortent d'autres dessins, destinés à illustrer des poèmes de ses amis illustres. Des portraits de Soljenistsyne et de Rostropovitch accompagnent Kolaï et sa famille vers les étages de la maison.

Kolaï vit en France depuis plus de trente ans. La révolution l'a jeté hors de son pays, il n'a même pas donné ses toiles ou ses archives à ses amis, de peur que ce qu'il avait créé ne leur nuise... Il peint la Russie lors de ses séjours près de Moscou. Il aime aussi Paris. Sur ses toiles, la ville lumière apparaît au crépuscule, le temps de voir et de recréer la lumière du soir, puis de rentrer dans sa Russie à Ivry.

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