Thursday, May 26, 2005

* * * *

Elegance doesn't mean being noticed, but being remembered.

Monday, May 23, 2005

L'enfance vue et chantée par Jacques Brel

L'enfance
Qui peut nous dire quand ça finit
Qui peut nous dire quand ça commence
C'est rien avec de l'imprudence
C'est tout ce qui n'est pas écrit
L'enfance
Qui nous empêche de la vivre
De la revivre infiniment
De vivre à remonter le temps
De déchirer la fin du livre
L'enfance
Qui se dépose sur nos rides
Pour faire de nous de vieux enfants
Nous revoilà jeunes amants
Le cœur est plein la tête est vide
L'enfance l'enfance
L'enfanceC'est encore le droit de rêver
Et le droit de rêver encore
Mon père était un chercheur d'or
L'ennui c'est qu'il en a trouvé
L'enfance
Il est midi tous les quart d'heure
Il est jeudi tous les matins
Les adultes sont déserteurs
Tous les bourgeois sont des Indiens
L'enfance
L'enfance
+ couplet isolé :
Si les parents savaient l'enfance
Si les moindres amants savaient
Si par chance ils savaient l'enfance
Il n'y aurait plus d'enfants jamais.

Sunday, May 22, 2005

Hier j'ai regardé le ciel...

Hier j'ai peint...


Nuages
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J'ai peint le ciel au-dessus de moi.
J'ai soufflé
Les nuages
Se sont mis en place
Rien que pour
Mes yeux!

Viens voir un peu toi...


Tu as de la chance...
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Viens te blotir dans mes bras
Avec toi qui me mène
Ma main dans la tienne
Tes doigts
Qui s'entremêlent
Aux miens

Attention chien méchant!


On lit souvent
cet avertissement.
On voit bien ici
que ce chien, dans la vitrine d'une bijouterie
si endormi, presque tout rabougri,
doit bien être méchant
mais seulement quand ça lui chante
Ca chante un chien?!

Wednesday, May 18, 2005

Going to the river.


Going to the river.
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On descend doucement vers les rives vigoureuses du Tibre, à  Rome.

Me...


Me...
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Tuesday, May 17, 2005

Pinkies


Pinkies
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Renaissance Beauty


Renaissance Beauty
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Arte on Door.


Arte on Door.
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Someone is always watching you!

Watchlions


Watchlions
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Le chapeau du samouraï - Destin-

Nous vivons séparés et nous faisons des choses différentes.
Mais notre destin est identique.

Basho Matsuo, auteur classique de haïkus ayant vécu à Iga de 1644 à 1694, il était un samouraï.

Sunday, May 15, 2005

A la fete du pain


A la fête du pain
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Sur le parvis


sur le parvis
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Les professeurs sont des pros.

On apprend à  faire

Sèvres-Lecourbe (1)


On va où?
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Si Franprix est fermé le dimanche en bas de la rue Blomet, après la piscine, je vais en Russie... manger des pirojkis... hi, hi, hi!

Saturday, May 14, 2005

Lui

Le roi.
Mon soleil.
Mon héros.
Le seul.
Le plus grand.Le plus fort. Le si beau.
le tout-puissant.

L'homme de ma vie.

Sa voix chaude, grave, enjouée : musique.
Sa musique : religion.
Ses chansons fête.
Ses yeux : mon puits
(là où je buvais, là où je me noyais).
Ses histoires : tristes.
Ses histoires : drôles.
Ses histoires : miennes.

Son nom : mon nom.
Pour toute ma vie.

Mon père était un astre,
à l'attraction irrésistible.
A lui je me chauffais,
grâce à lui je m'épanouissait.
Parce qu'il rayonnait j'avais chaud.
Parce qu'il était je poussais.

Le samedi à la porte de l'école,
je ne voyais que lui,
le seul à être en couleur.

je chuchotais : "C'est mon papa",
et ça voulait tant dire.

Le soir je le guettais,
ma vie comme suspendue.
Quand enfin j'entendais
le bruit de ses poches,
clés et monnaie s'entrechoquant,
ça voulait dire : " Il est là! Il est rentré!"
Papa! tant à te raconter!
Ecoute-moi! Regarde-moi!
N'aime que moi!

Il savait tout, possédait presque tout.
Il m'apprenait à être.
Comme lui.

Il pouvait traverser sans se faire écraser,
la rue, la guerre, la vie.
Il n'avait jamais peur ;
moi non plus, quand il tenait ma main.
C'était lui le plus fort,
qu me protégerait toujours.
Toujours il serait là.
Avec moi
Pour moi.
A moi.

L'aimer était si simple,
c'était une évidence.
Il était dans ma vie et ça me suffisait.

Il était comme ma vie.
Mon bonheur.
Mon amour.

J'étais sis fière de lui et de venir de lui.
Je tenais tant de lui.
Je tenais tant à lui.

Pourquoi je l'ai lâché?

Maintenant orpheline.
Je suis enfant trouvée.
Je suis une fille perdue.
Parce que je l'ai perdu.

Que lui est-il arrivé?
Il a rapetissé
a perdu son brillant.
Il n'est plus important.
Il est tiède, pas brûlant.
Il fait partie des gens.
Tant de défauts ont pousssé,
et l'ont défiguré.
Je ne reconnais plus mon roi,
sans sa couronne
et sans son or.

Il ne comprend plus rien
et emêche de tout.
Il m'énerve quand il sait,
m'énerve quand il ne sait pas.
Lui qui croit tout savoir,
Ne sais plus rien de moi.

Il n'est que lui, un homme,
beaucoup trop comme les autres,
et ça, c'est pas assez.
J'ai soif d'autres rêves.
J'ai faim de nouveaux hommes.

Il est vieux finalement.
Mais moi je suis toute neuve!
Moi je suis plus que lui.
Moi je ne suis que moi,
et pas la moi de lui.

Il ne compte plus du tout.
Lui qui comptait pour tout.
Lui qui était mon tout,
n'est plus que petits bouts.

Lentement il s'éloigne.

Et je l'oublie

Rachel Hausfater in Dans la rue du bonheur, perdue.

Friday, May 13, 2005

« Tu ne seras pas construit
Tant que tu ne seras pas en ruines. »


Yunus Emré

Paroles de sagesse laïque, Collection Carnets de Sagesse, Albin Michel

Manuelle

« Ce qui émeut les hommes,
ce ne sont pas les choses,
mais l'opinion sur les choses. »

Manuel d'Epictète

Thursday, May 12, 2005

Paradis

" Et ils voguent vers différents ports,
sur la vaste mer de l'être, et
chacun porté par l'instinct
qui lui a été donné".

Dante, Paradis (I, 112)

Wednesday, May 11, 2005

Long distance call

Il me manque que ma voix te manque!

Aragon

QUE SERAIS-JE SANS TOI

Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement.

J'ai tout appris de toi sur les choses humaines
Et j'ai vu désormais le monde à ta façon
J'ai tout appris de toi comme on boit aux fontaines
Comme on lit dans le ciel les étoiles lointaines
Comme au passant qui chante on reprend sa chanson
J'ai tout appris de toi jusqu'au sens du frisson.

...

Aragon

Est-ce ainsi que les hommes vivent

Tout est affaire de décor
Changer de lit changer de corps
À quoi bon puisque c'est encore
Moi qui moi-même me trahis
Moi qui me traîne et m'éparpille
Et mon ombre se déshabille
Dans les bras semblables des filles
Où j'ai cru trouver un pays.

...

Tuesday, May 10, 2005

J'ai aimé

J'ai aimé retarder le temps avec toi
J'ai aimé musarder au soleil
Du sud
De la Corse
Des Moussières
D'Argelès
De Sceaux
J'aurais aimé aller sur les Monts de la Madeleine
J'ai aimé juste ne rien faire avec toi
Chez toi
Avec toi
Tout contre toi
Moi près de toi
J'ai aimé la nonchalance des moments
Sous la pluie
Dans ton appartement
Les volets ouverts sur les dimanches (manche)
On n'a pas vu la fin d'un film qu'on connaissait
A Rochefort il fait toujours soleil avec Demy
J'ai aimé aller à la piscine où tu y as laissé des clefs de voiture Avis
Nager sous la verrière à Blomet
Où j'irai
Où tu iras
Avec une autre que moi
J'ai aimé toi

Monday, May 09, 2005

Granité au café

Les siècles qui s'empilent.
L'histoire qui se lit partout.
Les touristes qui se mêlent en masse.
Les romains qui se distinguent par leur nonchalance toute italienne.
Les granités au café de la Tazza d'Oro.
L'accent italien des italiens - pas le mien!
Et toutes les places où l'on débouche au détour d'une rue.
Les détails sur les murs et les portes qu détour d'un regard.
Les fontaines qui coulent depuis des millénaires, qui nous rafraîchissent.
La fontaine aux abeilles de la Via Veneto. La rue de la Dolce Vita.
On entendrait Anita Ekberg qui appelle Marcello depuis la fontaine de Trevi...
Le Gianiculo, le Trastevere, il fait bon à Rome.
Le temps est italien.
Viens je t'emmène!

Sunday, May 08, 2005

Truce

Son vent,
Ses vagues,
Son vague à l'âme (le mien d'aujourd'hui, neuf mais pas nouveau)
Il est midi,
A deux heures de Paris.

Le train est allé de l'avant,
Comme moi.
La locomotive m'entraîne,
La locomotive de la vie, tout en locomotion,
Va plus vite, me fait aller plus vite.

Ma route n'est pas tracée,
Les traces sur le sable, s'effacent.

L'empreinte demeure,
L'empreinte m'enserre, me réchauffe.

Elle s'est éloignée pourtant...

Huitres avant d'etre dégustées!

Italia Mia!


Italia Mia!
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Roma Romanella

Roma me piace molto

I love this city vhere you are in every piece of time at the same time...
The Rome of the emperors, Julius Ceasar, Constantine and Berlusconi!
Then the begining of christianity and the steps the Christ climbed in Pilate's home during his trial that where brought back from Jerusalem by Constantine's mother...
The Rome of the the renaissance where the traces Michelangelo, Bramante and Raphaelo and many more left are still there to be appreciated by our 21st century eyes!

Thursday, May 05, 2005

Are we really happy with this lonely game we play,
Looking for the right words to say?
Searching but not finding -- understanding anyway,
We're lost in this masquerade.

Both afraid to say we're just too far away
From being close together from the start.
We try to talk it over, but the words got in the way
We're lost inside this lonely game we play.

Thoughts of leaving disappear each time I see your eyes,
And no matter how hard I try
To understand the reason why we carry on this way
We're lost in this masquerade.

We try to talk it over, but the words got in the way
We're lost inside this lonely game we play.

We're lost in a masquerade.
And we're lost in a masquerade.

Monday, May 02, 2005

Babounette


Babounette
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Barbara le deux mai

ça m'a fait chaud au coeur de savoir qu'elle a voulu fêter son septième anniversaire (et mettre d'abord six bougies!) avec
son papa et moi...