Saturday, October 13, 2007

Sartre

Pour Sartre le salaud est celui qui n'a pas honte ; ça me rapelle quelqu'un, hélas...

Thursday, October 11, 2007

Gilles Peress



© Gilles Peress

IRAN. Tabriz. 1980. Demonstration in favor of the leading opposition figure Ayatollah Kazem Shariatmadari.

Une grande photo, les autres aussi...

Harry Gruyaert


© Harry Gruyaert

Un de mes photographes préférés, il appartient à Magnum, pépinière de talents mondiaux!

Helen Levitt


© Helen Levitt

"Tout ce que je peux dire à propos du travail que j'essaye de faire, c'est que la beauté est dans la réalité elle-même".
Helen Levitt


Sur cette photo il y a presque autant de bulles en haut à gauche de l'image qu'il y a d'enfants... c'est magique!

Ses photos de New York sont exposé dans le très bel "espace" de la fondation HCB, on peut aussi voir "In the street" un petit film tourné dans les rues de la City, qui rapelle ses photos.

Tuesday, October 09, 2007

Raymond Depardon



© Raymond Depardon

Portrait de la mère du photographe, prit dans la cuisine de la ferme du Garet, publié dans le livre du même nom qui retrace, en photos et dans un texte très émouvant, la trajectoire de Depardon...

Antoine d'Agata


© Antoine d'Agata

et son bougé qui m'enchante!!!

Edward Steichen (1879-1973)


© Steichen

Photographe prolifique à découvrir au Jeu de Paume jusqu'au 30 décembre, il a travaillé avec Stieglitz et pour Condé-Nast.
Ses paysages oniriques ou ses portraits vaporeux sont à admirer, ainsi que ses portraits de Rodin, son ami, ou ceux de Garbo et tant d'autres de la grande société new yorkaise...

Tuesday, October 02, 2007

Claudine Doury



© Claudine Doury


« Je l’ai connue jeune photographe à New York en 1981, elle vivait en éditant les photographies des autres, bonne école pour apprendre. Aujourd’hui c’est une des plus talentueuses des photographes françaises, bonne distance, cadre parfait, juste moment. Elle photographie ce qu’elle aime, et donc les gens l’oublient, des infirmières en grève en France comme des adolescents en Asie Centrale. Claudine peut aller dans le monde entier, si elle est en harmonie avec les gens qu’elle photographie, c’est un talent à suivre.»

Raymond Depardon


De 2002 à 2004, je me suis rendue dans la région de l’Aral : au Kazakhstan, en Ouzbékistan, sur les rives de l’Issyk Koul au Kirghizstan et dans le Xin-Jiang chinois. J’avais lu « Djamilia » du poète kirghize Tchingiz Aïtmatov (« la plus belle histoire d’amour du monde » disait Aragon) et je rêvais aux kolkhozes perdus dans la steppe et à ces peuples, Ouzbeks, Kazakhs, Kirghizes, Karakalpaks, dont les frontières et les alphabets étaient sans cesse redessinés. Au-delà des steppes est l’histoire de ces hommes du « milieu des mondes », héritiers de royaumes engloutis marqués par près d’un siècle de culture soviétique : des pêcheurs sans mer, des filles aux mille nattes, des enfants qui dansent pour faire revenir leurs parents partis travailler en Corée, de Lola qui rêve d’Amérique et des hommes qui écoutent les sables chanter. J’ai voulu révéler des traces que l’histoire avait laissées sur le territoire et les hommes, cette transition où l’empreinte russe sur une civilisation millénaire va bientôt disparaître, pour toujours. C’est l’histoire d’une lente disparition, dans les sables et dans le temps ; un voyage dans l’Asie Centrale post-soviétique.

Claudine Doury

Le travail humaniste de Claudine est non seulement magnifique, exposé jusqu'au 20 oct. à Camera Obscura, bvd Raspail, mais aussi très touchant, très émouvant.
Grâce à ses photos on se rapproche de ces peuples lointains, on les voit disparaître, partiquement sous nos yeux alors on les garde en nous!
Ces femmes, ces enfants et ces hommes, si lointains géographiquement et tout à coup si proches, ses cadrages près des corps, les jupes et les robes qui virevoltent, la lumière qui nous vient de si loin...
Merci Claudine.