Friday, April 27, 2007

http://www.resto-unico.com/

15, rue Paul Bert
75011 PARIS
T 01 43 67 68 08
m° Faidherbe - Chaligny
Cuisine argentine
Catégories
Feeling
Voir et se faire voir
Horaires
De midi à 14h30 et de 20h à 22h30. Fermé dimanche et lundi.

Imaginez qu’aujourd’hui, après sept ans de guide et d’événements Fooding, on trouve encore plein de gens qui ne comprennent pas ce qu’est le Fooding. Imaginez que 1,7 personne par semaine nous pose encore la question ! Moyennant quoi, au Bureau du Fooding, on ne savait plus quoi faire. Quoi dire. Ni comment. Jusqu’à ce que, subitement, en écrivant ces lignes sur Unico, l’évidence s’impose : «Et si on envoyait tout simplement les sceptiques chez Unico ?» Une toute jeune enclave argentine bourrée d’âme et gavée de bonnes intentions, avec du bife saignant de là-bas, des patrons de là-bas, du malbec de là-bas, des couteaux de là-bas, un chef de là-bas, des recettes de là-bas (ceviche, empanadas, guacamole…) et même un grill au charbon de bois forgé là-bas. D’ailleurs, «d’ici», c’est bien simple : à part les légumes en provenance du marché d’Aligre (le même fournisseur que Sardegna a Tavola, s’il vous plaît !) et le pain, suffisamment frais et bon pour que le doute soit interdit, on ne voit pas… Ah ! si, le lieu, évidemment ! Une bonne vieille boucherie des familles, restée haut perchée dans les 70’s, et à peine rhabillée pour l’occasion de design overpop (fauteuils by Charles Eames, table d’hôte by Norman Foster, papier peint collector…) par Marcelo, l’unique associé argentino-mexicano-shangaïo-parigot, assez calé sur la question puisque architecte lui-même. Bref, vous l’aurez compris : si vous n’avez toujours pas saisi ce qu’était le Fooding, courez-y ! Et, autrement… faites semblant ! (Attention tout de même : quand il s’agit de viande, la sincérité a un prix… Compter environ 20 € avec sauces et potatoes, ou légumes pour une belle pièce, et 45 € pour la totale.)

http://www.lefooding.com/restaurant-732.htm

Les sifflets de Monsieur Babouch au TEP

Il y en a qui collectionnent les timbres, d’autres les cartes postales ou les objets en verre filé ou encore les étiquettes de camembert. Monsieur Babouch, lui, collectionne les vents. Chaque fois qu’il remarque un vent original, il en prend un échantillon. C’est ainsi qu’il possède le vent des sables qui brûle les yeux, le vent chaud et sec venu du désert, la bise du soir et le vent frais des matins d’automne, mais aussi les cyclones des mers du sud et les typhons qu’il enferme selon leur taille et leur puissance dans des malles ou des sacs. Au milieu de tous ces bagages, il ressemble à un éternel voyageur, ce qu’il n’est pas.
Monsieur Babouch n’a pas besoin de voyager, car il possède une autre collection très précieuse de sifflets et de sarbacanes avec lesquels il raconte des histoires « qui ne sont jamais arrivées ».
«Manipulateur de mots et donc exacte figure du poète» comme l’explique Nicolas Ducron le metteur en scène, Monsieur Babouch, d’un souffle de sarbacane, fait surgir des décors, et d’un coup de sifflet des personnages. Voici Jean Rapido « qui va plus vite que ses pieds » et rêve d’aventure et d’histoire d’amour, le Corbeau Corvée « qui répare les pots cassés » et «dépanne les gens coincés», Nina Bouchefleurie rêveuse d’éléphants et qui cherche un mari. En somme, tous les éléments pour raconter une belle histoire, excepté un malencontreux coup de sifflet fait arriver un méphistophélique Monsieur de Guingois, aussi difforme que méchant. Créature échappant à son créateur, il brouille les cartes de la belle histoire.


extrait :

Monsieur de Guingois : "C'est ici la boutique du tailleur?"

Le tailleur : "Oui, Monsieur"

Monsieur de Guingois : Permettez-moi de me présenter. Renaud Sylvain Régnier de La Feuille du Tilleul. Prince de Traverrs, duc de la Pastille, marquis de Bicorne et comte de Guingois.
Mais vous pouvez m'appeler Monsieur de Guingois ou Monsieur tout court.
J'ai l'habitude des gens grossiers.

Sunday, April 22, 2007

Pas de regrets certains

Lorsque je sortais avec Thierry qui me disait je t'aime je n'étais quand même pas à l'aise...
Et pour cause, il n'y mettait pas du sien, il ne voulait pas, il ne s'impliquait pas dans la relation, ne s'investissait pas. Le verbe investir est adéquat en ce qui concerne son attitude envers moi.
Au restaurant, il choisissait des menus à 6 euros, me demandait de partager après m'avoir dit qu'il m'invitait, alors que son salaire était à peu près 5 fois supérieur au mien, prenait les routes nationales pour arriver moins vite en Normandie ou ailleurs parce qu'il aurait fallu dépenser un peu plus d'argent pour les péages.
Nous n'allions presque jamais dans les cafés et au cinéma il a prit une carte pour pouvoir m'accompagner.
Des fois je faisais exprès de ne pas avoir d'argent liquide sur moi et il n'en croyait (gentiment) pas ses oreilles, il avait l'air de me le repprocher mais moi je savais pourquoi.
Un dimanche, au Parc Astérix il a finalement trouvé les 6 euros demandés pour pouvoir se garer au parking ; il m'a offert l'entrée au parc mais moi ce n'était pas tant le parc que je voulais "visiter" que passer un moment avec lui et sa fille...
L'argent n'était pas un problème pour lui, il répétait souvent cette sorte d'axiome, mais je ne peux me souvenir de ses cadeaux de Noël par exemple car il ne m'en a pas fait, en fait oui il m'en a fait, à petit prix une fois, et d'autres fois, bien après Noël, mais ils grattaient trop que ce n'était pas vraiment des cadeaux!!! Dur de ne pas remarquer tout ça, mais j'ai retourné les choses contre moi en fin de compte... J'en ai fait les frais et ça a été à mon tour de "payer", d'une autre façon!
Il est arrivé un moment où il a été plus généreux, parce qu'il était heureux. Ce n'est pas arrivé souvent.

Le bonheur n'était certainement pas au rendez-vous avec un type qui draguait sur Internet non pas par timidité mais parce que ça lui évitait d'aller trop souvent dans les cafés, les restaurants, de s'impliquer quoi, parce qu'il savait qu'il ne voulait pas s'impliquer en fin de compte, ça ne coûte rien la vie virtuelle. Et dans la vraie vie il suffit de se faire inviter, d'arriver au bon moment, de faire faire cuire des pâtes pour sa fille alors qu'il est tard, qu'elle n'a pas prit de goûter et qu'on est un papa attentionné.
Le bonheur oui mais pas dans ces conditions!

Saturday, April 21, 2007

Lay your head down


Keren Ann lay your head down

Voltaire, 1736

LE MONDAIN (1736)

Regrettera qui veut le bon vieux temps,
Et l'âge d'or, et le règne d'Astrée,
Et les beaux jours de Saturne et de Rhée,
Et le jardin de nos premiers parents;
Moi je rends grâce à la nature sage
Qui, pour mon bien, m'a fait naître en cet âge
Tant décrié par nos tristes frondeurs :
Ce temps profane est tout fait pour mes mœurs.

J'aime le luxe, et même la mollesse,
Tous les plaisirs, les arts de toute espèce,
La propreté, le goût, les ornements :
Tout honnête homme a de tels sentiments.
Il est bien doux pour mon cœur très immonde
De voir ici l'abondance à la ronde,
Mère des arts et des heureux travaux,
Nous apporter, de sa source féconde,
Et des besoins et des plaisirs nouveaux.

L'or de la terre et les trésors de l'onde,
Leurs habitants et les peuples de l'air,
Tout sert au luxe, aux plaisirs de ce monde.
O le bon temps que ce siècle de fer !
Le superflu, chose très nécessaire,
A réuni l'un et l'autre hémisphère.

Voyez-vous pas ces agiles vaisseaux
Qui, du Texel, de Londres, de Bordeaux,
S'en vont chercher, par un heureux échange,
De nouveaux biens, nés aux sources du Gange,
Tandis qu'au loin, vainqueurs des musulmans,
Nos vins de France enivrent les sultans ?
Quand la nature était dans son enfance,
Nos bons aïeux vivaient dans l'ignorance,
Ne connaissant ni le tien ni le mien.
Qu'auraient-ils pu connaître ? ils n'avaient rien.

Ils étaient nus : et c'est chose très claire
Que qui n'a rien n'a nul partage à faire.
Sobres étaient. Ah! je le crois encor :
Martialo n'est point du siècle d'or.
D'un bon vin frais ou la mousse ou la sève
Ne gratta point le triste gosier d'Eve;
La soie et l'or ne brillaient point chez eux.

Admirez-vous pour cela nos aïeux?
Il leur manquait l'industrie et l'aisance :
Est-ce vertu ? c'était pure ignorance.
Quel idiot, s'il avait eu pour lors
Quelque bon lit, aurait couché dehors ? [...]
Or maintenant, monsieur du Télémaque,
Vantez-nous bien votre petite Ithaque,
Votre Salente, et vos murs malheureux,
Où vos Crétois, tristement vertueux,
Pauvres d'effet, et riches d'abstinence,
Manquent de tout pour avoir l'abondance :
J'admire fort votre style flatteur,
Et votre prose, encor qu'un peu traînante;
Mais, mon ami, je consens de grand cœur
D'être fessé dans vos murs de Salente,
Si je vais là pour chercher mon bonheur.
Et vous, jardin de ce premier bonhomme,
Jardin fameux par le diable et la pomme,
C'est bien en vain que, par l'orgueil séduits
Huet, Calmet, dans leur savante audace,
Du paradis ont recherché la place :

Le paradis terrestre est où je suis.
L'Abbaye de Tamié, là où l'on se ressource, là où l'on peut puiser, dans le calme et la contemplation, le bonheur.

Monday, April 16, 2007

Fleur de Narcisse



Cette photo, avec moi dessus quelque part est parue dans ELLE le lundi 16 avril 2007, dans l'éditorial de Valérie Toranian, les voix des femmes.
Nous sommes là et nous n'allons pas nous "taire" lors des prochaines élections.


elle.fr
Une journée particulière
Sans vous, cet événement n'aurait jamais pu avoir lieu. Merci donc à toutes les internautes qui ont bien voulu répondre à nos questionnaires, participer aux forums de discussion, rédiger des questions que nous avons (pour partie) posées aux candidats. Merci aux internautes présentes d'avoir accepté de voyager parfois des heures, de traîner leur valise dans un amphithéâtre bondé pour venir cuisiner les candidats. Merci à Sandra, Marie-Madeleine, Nadia, Nadira, Marie-Laure, Syona, Karine, Aline... Merci à celles dont les mains et la voix tremblaient en s'approchant du micro mais qui ne se sont pas dégonflées sous les caméras. Et pardon, pardon à celles qui venaient parfois de très loin et n'ont pas pu poser leurs questions. Pour les présentes, les absentes, voici un condensé de cette journée particulière qui nous a toutes enchantées.


Aimer quelqu'un qui vous aime aussi, c'est du narcissisme. Aimer quelqu'un qui ne vous aime pas, ça, c'est de l'amour.

Frédéric Beigbeder
Extrait de L'amour dure trois ans

Friday, April 06, 2007

ELLE et MOI






Hier ELLE m'a invitée, ainsi que d'autres femmes internautes, à assister au Forum ELLE à Sciences PO.

Munie de mon carton d'invitation rouge je suis sortie du métro et ai ensuite franchi le barrage des policiers et longé le mur de la rue Saint Guillaume, dans un quartier que j'adore!
Le mur taggé d'un "le peuple ne veut pas d'identité nationale Il veut le pouvoir" m'a mise dans l'ambiance!

Dans le hall, j'ai rejoint le stand du magazine. Mesdames Colombani, Fitoussi et Toranian étaient déjà là ; nous les avions rencontrées la veille au soir au magazine pour une réunion de travail où le vin offert et les petits fours étaient meilleurs que lorsque je les fait (sauf le vin!), allez savoir pourquoi!

Les étudiants étaient relégués plus haut dans l'amphi, au dessus des caméras de télévision, près du centre technique où s'affairaient les techniciens de la radio partenaire ainsi que ceux qui mettaient en ligne la vidéo du forum.

Les principaux candidats étaient invités à parler, encore et encore, de leurs intentions et quelques femmes invitées, puis quelques personnalités, ont posé des questions à Nicolas Sarkosy, Ségolène Royal puis François Bayrou, par ordre d'appartition sur l'estrade du grand amphi de Sciences PO, interrogés par Florence Ferrari et Valérie Toranian.
François Bayrou y cherchait sa fille et Ségolène se souvenait de ses années d'étude .

Je n'ai pas posé ma question, je ne me suis pas adressée aux candidats, et le sujet que je souhaitais aborder ne l'a pas été, mais je les ai écouté, j'ai apprécié la matinée que j'ai passé sur les bancs de cette école, j'ai été impressionnée par les interventions pertinentes des étudiants (futurs journalistes et hommes et femmes politiques, entre autre!) face aux politiques!
Europe1 m'a demandé d'attendre pour intervenir dans le journal mais l'attente était trop longue et j'avais affaire après la politique!

Je savais déjà pour qui voter et cette matinée ne m'a donc pas influencée, j'aurais aimé pouvoir rester et écouter les autres candidats, j'ai croisé Olivier Besancenot en sortant, après avoir pris le cadeau qu' ELLE offrait à toutes ses invitées ; un pull en cachemire noir, encore un peu de saison!

Beaucoup de mercis!!!

Tuesday, April 03, 2007

"Il y a les créatrices, et il y a les procréatrices"

Arielle Dombasle, dans Actustar.com
(reprise dans métro du 3 avril 2007)

Monday, April 02, 2007

Sunday, April 01, 2007

Pink Martini - Eugene

http://youtube.com/watch?v=9vf4X6WKPtk

YouTube - Pink Martini - Hey Eugene

Elle a écrit la chanson après avoir rencontré un garçon à une fête, ils ont discuté et se sont bien entendu mais il ne l'a jamais rappellée...