Certes, dès qu'ils se font face, les corps exultent et la part charnelle de leur relation n'est pas la moindre, qui décolle même parfois jusqu'au pur vampirisme comme l'atteste l'irrépressible soif de la Vellini dès que coule le sang de Ryno. Mais c'est un coup de foudre d'amitié qui les lie, gémellaire et narcissique comme le sont toutes les amitiés quand elles sont grandes, particulièrement à une époque où la grande amitié entre un homme et une femme ne se concevait pas.
dit Olivier SEGURET
pour Libération à propos d' Une vieille maîtresse de Catherine Breillat adapté de Barbey d'Aurevilly.
Ces lignes et le titre même du film, à part "vieille"! me font penser à l'histoire d'"amour" que j'ai vécu, qui me donne encore des cauchemards...
J'aurais pu être cette vieille maîtresse, si je m'étais acharnée à le rappeler, à lui parler, à l'inciter, comme si je regrettais ça à posteriori. On ne pouvait pas rester amis, on ne l'a jamais été, je crois.
On se serait revus et la force de notre attirance aurait encore eu raison de notre raison, il aurait trompé l'autre femme, elle ne l'aurait pas su... Sans que ça rime à quoi que ce soit, à me faire mal surtout, comme il l'a fait, faible qu'il a été.
Mais ce n'est pas le cas, je ne suis pas sa vieille maîtresse, je ne le reverrai plus jusqu'à la fin de ma vie. Et ça risque d'être long! Ca fait drôle de me dire que je ne le reverrai plus en vrai, sauf sur quelques unes des photos que j'ai gardées.
Plus jamais!
Ca fait tout drôle des fois!
dit Olivier SEGURET
pour Libération à propos d' Une vieille maîtresse de Catherine Breillat adapté de Barbey d'Aurevilly.
Ces lignes et le titre même du film, à part "vieille"! me font penser à l'histoire d'"amour" que j'ai vécu, qui me donne encore des cauchemards...
J'aurais pu être cette vieille maîtresse, si je m'étais acharnée à le rappeler, à lui parler, à l'inciter, comme si je regrettais ça à posteriori. On ne pouvait pas rester amis, on ne l'a jamais été, je crois.
On se serait revus et la force de notre attirance aurait encore eu raison de notre raison, il aurait trompé l'autre femme, elle ne l'aurait pas su... Sans que ça rime à quoi que ce soit, à me faire mal surtout, comme il l'a fait, faible qu'il a été.
Mais ce n'est pas le cas, je ne suis pas sa vieille maîtresse, je ne le reverrai plus jusqu'à la fin de ma vie. Et ça risque d'être long! Ca fait drôle de me dire que je ne le reverrai plus en vrai, sauf sur quelques unes des photos que j'ai gardées.
Plus jamais!
Ca fait tout drôle des fois!