Wednesday, January 31, 2007

Mi piace tanto Venezia!




Ses chats indolents, ses canaux où se reflètent les églises et les ponts et ça fait comme un rond lorsqu'on les prend en photo, les italiens qui se réunissent dans les campo et goûtent des gelati à la mandarine ou à la pastèque, les gondoliers dans les trattoria, les habitués qui parlent si fort, le verre de Murano dans les vitrines, les rues étroites où l'on cherche l'ombre lorsqu'il fait trop chaud, le bruit des gondoles rangées pour la nuit, le vaporetto uno qui fait tout le grand canal, à bord duquel on ne descend pas parce qu'on s'est mis devant, on regarde les palais qui défilent, les touristes qui font des photos et des films et on le reprend en sens inverse, un autre point de vue, et on reste émerveillé(es)!
(ma photo!)

Tuesday, January 30, 2007

I LOVE NY





Grand central terminal est le premier endroit dont je me souviens, là où j'ai fait mes premiers pas dans Gotham, mon premier bagel with philly cream cheese, tôt le matin et les gens qui commencent à arriver pour "commuter" dans les états voisins, la foule qui s'engouffre dans la gare, dans les trains, l'odeur des trains, la lumière, les sonneries des trains, les bruits de la gare de New York...

Monday, January 29, 2007

(private joke)

Hé regardez...je lis (des livres)!!!

Sunday, January 28, 2007

Comme le murmure d'un ruisseau



L’histoire est presque banale : Paul, médecin psychiatre, homme mûr et solitaire, retourne dans le hameau de son enfance en Haute-Savoie pour y vendre la ferme familiale.
Cela fait un bon quart de siècle qu’il a quitté les lieux. De sa jeunesse dans ces montagnes, il garde, lumière et blessure à la fois, le souvenir récurrent d’un amour, Claire, retrouvée morte assassinée près d’un torrent. Elle avait 17 ans, le même âge que lui. Le chalet des parents de Claire est à vendre. Sans prendre le temps d’y réfléchir, Paul décide de le racheter, de revenir sur les lieux de son premier amour qui sont aussi les lieux d’un crime jamais élucidé.
Sur cette trame romanesque où se tissent et se détissent les fils croisés de la mémoire, François Gantheret construit un roman d’une rare finesse. Sans jamais tirer sur le sensationnel – le meurtre de la jeune fille, la débilité d’un des habitants du hameau, l’inceste consommé depuis des lustres entre ce vieux garçon sauvage et sa sœur – François Gantheret nous conduit dans les méandres d’un récit où les hommes et la nature jouent ensemble leur destinée. Et même si la géographie n’est pas la même, même si cette Haute-Savoie est plus noire, plus froide que les Alpes-de-Haute-Provence, on pense souvent à Giono. Car ici, comme dans Colline ou Regain, la nature est à part entière un personnage. Elle est celle qui fait éclore les premières amours et les premières fleurs, celle qui pousse au crime, qui envoûte, ensorcelle, apaise. Celle qui, toujours vierge, porte en son sein, invisibles et inoubliables, les traces des malheurs et des jours. L’éternité est là dans le silence glacé d’un matin ordinaire, le « staccato de mitraillette » d’un pic « coiffé de noir et de rouge », le chant et le vol des oiseaux, le murmure d’un ruisseau, la glissade suave d’une martre...
Les souvenirs sont de belles endormies que réveillent des images, des odeurs, des formes, des sons. Sans doute François Gantheret a-t-il puisé dans sa propre mémoire, pour ressusciter avec tant de vérité et de mélancolie les visages et les paysages revisités par son personnage. Le psychanalyste auteur de nombreux essais, le romancier des Corps perdus, le commentateur admiratif de Cézanne (Petite Route du Tholonet) se profilent dans ces pages où l’exploration du passé, la quête du temps perdu, le mensonge du temps retrouvé et un certain art pictural cohabitent en toute harmonie. La vie, la mort, le drame, la marginalité sociale, le silence complice, la solitude sont là, au creux d’une écriture dont la délicate beauté évoque les transparences lumineuses et la grâce délavée des aquarelles.

Comme le murmure d’un ruisseau de François Gantheret Ed. Gallimard, 160 p.

Michèle Gazier

Le mépris- Georges Delerue- Godard



"le cinéma est un regard qui se substitue au nôtre pour nous donner un monde accordé à nos désirs"

Michel Mourlet dans son article Sur un art ignoré publié dans le n° 98 des Cahiers du cinéma

George Cukor-My Fair Lady-1964

My Fair Lady - Show Me

Saturday, January 27, 2007

And the winner is...





Best Performance by an Actress in a Supporting Role

Abigail Breslin for Little Miss Sunshine (2006)

Craig Armstrong-Finding Beauty



J'entends cette musique ensorcelante, lancinante tous les soirs (sur France Inter!) lorsque je suis chez moi...

Marcello, Marcello...



Yousuf Karsh, Anita Ekberg, 1956. Épreuve à la gélatine argentique 50 x 40 cm. Bibliothèque et Archives Canada, PA

Se résoudre aux adieux-Phillippe Besson



Je serais ravie d'être de celles qui encaissent les coups sans broncher.

La mémoire, elle, freine les convalescences.

J'ai été une parenthèse, un divertissement (...)

(...) je rêvais d'un amoureux, tu consentais seulement à être un amant.

Les amoureuses renoncent à une part d'elles-mêmes. C'est même à cela qu'on les reconnaît.

Il faut aimer les gens beaucoup pour les accepter tels qu'ils sont. Tu ne m'aimais pas assez.

Surtout demeure celui que tu es, ne te sens obligé à rien, n'accomplis pas un geste dans ma direction sous prétexte que tu te sentirais coupable ou que tu me sentirais vaguement défaillante. Ce ne serait pas toi, cet attendrissement, cette indulgence, cette sensibilité. Donc je n'en voudrais pas.

Friday, January 26, 2007

Photographie humaniste à la BNF



photo de Sabine Weiss

Le dragon de la voie publique
crache le feu pour les badauds
le vieux mangeur de feu stoïque
avale sabres et couteaux
jettez leur un oeil en passant
ils n'en ont plus pour bien longtemps
bientôt ils s'en iront mourir
au grand musée des souvenirs
avec le vieux Paris qu'on enterre
rasé de frais par les buldozers

Francis Lemarque

Wednesday, January 24, 2007

Fred Vargs- Régis Warnier- Pars vite et reviens tard


Dans Pars vite et reviens tard, de Fred Vargas, Marc Vandoosler, le médiéviste, commente ainsi la mystérieuse « signature » retrouvée sur des portes d’immeubles :
CLT est l’abréviation du fameux électuaire des trois adverbes, tout simplement.[…].Pratiquement tous les traités de peste le citent comme le meilleur des conseils : Cito, longe fugeas, et tarde redeas. C’est à dire : fuis vite, longtemps et reviens tard. […] C’est le célèbre « remède des trois adverbes » : « Vite, loin, longtemps ». En latin : « Cito, longe, tarde ». CLT.

C'était la seule solution efficace pour échapper à une maladie devant laquelle les médecins d'alors étaient totalement impuissants.

Le guichet du savoir

ça m'a fait penser à quelque chose que je dois fuir... comme la peste!!! (suivez mon regard!)

Sunday, January 21, 2007

Art for ever

L'histoire de l'art abonde en exemples d'artistes qui ont su trouver leur propre façon de transcrire «les contours imaginaires des objets visibles » (Roger de Piles) :

Van Gogh : ligne débitée en tirets épais
Gauguin : ligne simplifiée et puissante
Seurat : ligne insaisissable sous des semis de points
Matisse : ligne réduite à l'essentiel de l'arabesque
Picasso : ligne aiguë autoritaire
Alechinsky : ligne sinueuse tremblée, etc.


Je crois que l'expression artistique est un combat perpétuel contre soi même. On lutte parce qu'on sait trop ou parce qu'on ne sait pas assez!
Mais on lutte et c'est cette énergie du questionnement qu'il faut cultiver pour aller de l'avant

Friday, January 19, 2007

Marivaux à Chaillot

La Double Inconstance, résumé

Comédie en trois actes représentée à Paris le 6 avril 1723.

Le prince s’est épris d’une jeune paysanne Silvia, l’a fait enlever et conduire en son château. Il voudrait l’épouser, mais elle aime Arlequin. Le prince fait venir Arlequin à sa cour : il veut le rendre infidèle et, par là, ruiner l’amour que lui porte Silvia. Flaminia, fille d’un domestique du prince se montre secourable aux deux amoureux captifs, dans l’intention de gagner leurconfiance : la bonne table, les honneurs rendus par les courtisans et la grâce de Flaminia atténuent la peine d’Arlequin. Silvia apprend que les dames de la cour se moquent d’elle pour sa beauté rustique : piquée au vif, elle décide de les confondre. Il y a, à la cour, un officier qu’elle a aperçu naguère et qui lui plai rait si elle n’aimait déjà Arlequin. L’officier se présente et assure Silvia de son amour tendre et respectueux ; cela l’émeut et la flatte. Arlequin, mis en présence du prince, est fâché de contrarier un si bon seigneur, tandis que Flaminia, qui ne lui déplaît pas, le gagne de plus en plus. A son tour, Silvia est désolée de faire souffrir l’officier, qui est en réalité le prince lui -même. Le dénouement est celui qu’on attend : quand le prince se fera connaître à Silvia, la comédie se terminera par deux mar iages. A l’inverse des autres comédies où Marivaux nous montre un amour naissant, nous voyons tout d’abord la fin d’un tendre sentiment et l’apparition d’une nouvelle passion ; la vanité est l’attrait du nouveau sont cause de ce changement. Une cour galant e sert de fond à cette intrigue qui est présentée avec un art délicat. Marivaux annonce Musset, par son pessimisme léger en face de l’inconstance des cœurs, même les plus simples.

Laffont -Bompiani, Dictionnaire des œuvres.

Et si la question de l’amour est si centrale, dit Christian Colin, c’est qu’elle est un paradigme de cet endroit de l’équivoque, de l’ambiguïté où le rêve déborde sur la réalité de façon si dangereuse.
Pierre Notte

Thursday, January 18, 2007

Thierry Janssen

La Théorie du chaos nous apprend que le passage d’un état stable à un autre implique une phase de déconstruction et de réévaluation. Ce chaos n’est pas toujours confortable, mais il est le sens de la vie. La condition de notre expansion. Cette loi de la Physique mérite certainement que l’on s’y attarde pour méditer les leçons de notre époque où changements et mutations nous rappellent que nous sommes vivants.

Wednesday, January 17, 2007

La fidélité-Zulawski-1999

Pourquoi réactiver aujourd'hui la question de la fidélité dans le couple comme un sujet crucial, une question de vie ou de mort ? Zulawski y va franco : selon cette adaptation contemporaine de La Princesse de Clèves, la fidélité à celle ou à celui qu'on a choisi(e), c'est tout ce qui reste de pur, de sacré, dans notre monde barbare, prosaïque et corrompu...

La « noblesse » de madame de Clèves 2000 est ainsi proportionnelle à l'abjection de (presque) tout ce qui l'entoure. Si ce tableau furieusement chaotique de la société d'aujourd'hui fourvoie Zulawski dans des intrigues subalternes, le dilemme de l'héroïne (être fidèle ou pas) réveille chez le cinéaste des accents de mélancolie poé-tiques qu'on ne lui avait plus connus depuis L'Important, c'est d'aimer. La Fidélité laisse ainsi une impression mitigée, mais qui n'a rien à voir avec de la tiédeur. C'est un film que l'on peut détester pendant cinq minutes et admirer les cinq suivantes. A tout moment et jusqu'au bout, on doit s'attendre à être reconquis par une réplique coupante, une intonation éperdue de Pascal Greggory, un regard noyé de Sophie Marceau. Zulawski a l'art des fulgurances précaires.

Louis Guichard


Je me suis reniée le jour où j'ai accepté les infidélités d'un homme qui a dit m'aimer. J'ai en quelque sorte refusé d'être moi-même, de peur de le perdre, quelle erreur... mais je l'ai faite! Et je l'ai perdu, mais il vaut mieux!
Comment ai-je voulu à tout prix d'un homme infidèle, goujat et j'en passe?...Qui ne promet rien car il sait qu'il ne tiendra pas sa promesse, qui ment par omission...

Je ne me suis pas écoutée, et de là en a découlé une suite cahotique et malheureuse.
Je me suis aveuglée en pensant que je pourrais être heureuse avec un tel homme, j'y ai cru et je me suis enlisée.
Comment ai-je pu en arriver à cette souffrance, à la laisser s'infiltrer et s'installer, à faire qu'elle soit partie intégrante de ma vie...
Elle est toujours là, je me bats contre elle, contre autre chose en même temps, mais je ne suis pas Don Quichotte, je ne bats pas contre des moulins à vent!
Je suis lucide et je lui en veux à lui, qui ne m'a pas aidée, qui prétendait vouloir me quitter et ne l'a jamais fait, il attendait que je le fasse et je l'ai fait.
Je lui en veux de m'avoir aidée à perdre mon temps à espérer, à attendre qu'il donne ce qu'il n'a pas pour moi.

Lune décroissante

Qu'est-ce qui rime avec
terrassée?

morte?

pas encore...

je résiste encore
mais pas avec les bons moyens
je suis faible
je me rends malade
je me rends à ma faiblesse
elle est plus forte que moi!

je m'en sortirai seule
et je sortirai seule de cette longue épreuve

Tuesday, January 16, 2007

Little Miss Sunshine - Teaser
Little Miss Sunshine
Life Aquatic trailer

Monday, January 15, 2007

Mangez-moi-Agnès Desarthe


L'idée est surtout de ne pas s'ennuyer. La théorie, car j'ai une théorie de l'épluchage, est qu'il faut laisser une place à l'aléatoire. En cuisine, comme en toute chose, nous avons tendance à brider nos instincts. La vitesse et le chaos autorisent une légère perte de contrôle.

Roman - 310 pages
Editions de L'Olivier - août 2006

Myriam survit, lutte contre son passé et ses traumas, elle est cuisinière pour la troupe d'un cirque, n'a pas de chez elle. Jusqu'au jour où elle se lance et décide d'ouvrir son propre restaurant, Chez Moi, un lieu qui aurait son empreinte, avec des plats alléchants, soignés et abordables, une gestion réfléchie des aliments, des associations gustatives personnelles, des menus pour les enfants.... Alors elle trouve un local, s'équipe, mais loge dans son restaurant, prend des douches froides dans son grand évier, accepte l'aide d'un serveur, les fleurs du fleuriste d'en face, et s'adonne à sa passion culinaire. C'est également la thérapie qu'elle a choisie.
Qui est Myriam, cette femme contradictoire ? Où vit son fils qu'elle ne voit plus depuis de longues années ? Quelle faute l'a condamnée à se couper de sa famille ?
Autour de la cuisine de Myriam, il y a beacuoup de métaphores et de reflexions autour du plaisir et de faute, de la jouissance et de la culpabilité. Quand elle dit "Mangez-moi", "Mangez ce que je cuisine", c'est surtout "Aimez-moi" qu'elle aimerait prononcer. Myriam est très généreuse mais souffre d'un mal affectif profond.

Extrait :
"Les adolescents aux lèvres duveteuses et au front constellé de boutons, le cheveu gras sous leur calot de marmiton, peuvent, il est vrai, maîtriser l'ambre d'un caramel à jamais moelleux, ils vous dressent un rouget sans perdre un milligramme de chair et tricotent la crépinette comme autant de Pénélope. Mais. MAIS ! Fourrez-les dans une cuisine avec cinq gosses qui braillent, meurent de faim, jouent dans vos pattes et doivent repartir à l'école dans la demi-heure (l'un est allergique aux produits laitiers, et l'autre n'aime rien), jetez nos braves apprentis chefs dans cette fosse aux lionceaux, avec un frigo vide, des poêles qui attachent, et le désir de servir aux bambins un repas équilibré, puis regardez-les faire. Voyez l'oeuvre de ces braves garçons joufflus et regardez-les se défaire."
On savoure l'écriture d'Agnès Desarthe comme on salive à l'évocation de tous ces plats, le flan aux asperges, la ficoïde glacée à la vinaigrette de truffe, la cremolata, le gâteau roulé au pavot et à la confiture de cerises, de tous ces produits, les macreuses, les crosnes, la roquette, les bâtonnets d'anguille fumée, les miels de poutargue... Certains passages du roman sont des hymnes à la cuisine ! D'autres sont exceptionnellement forts et intelligents lorsque Agnès Desarthe fait disserter Myriam sur ce qui la ronge et ceux qui l'entourent.
Un régal.

Sunday, January 14, 2007

Comme le temps passe!

aujourd'hui
jour pour jour
dans un mois

c'est fini!!!

Saturday, January 13, 2007

Christ sans hache Philippe Dorin

Un homme jure.
Il tombe sur un couteau.
Il tue une femme.
Il trouve un type.
Le type invente un monde.
La femme ressuscite.
Ils partent tous les trois.
Ils font un petit cabaret, chantent des chansons, mais le monde reste vide. Alors, ils restent à l’écart, organisent un petit monde à leur manière, se créent une famille de circonstance.
Ils trouvent refuge chez une dame.
C’est une pièce qui est tombée par terre, se réduisant à un paquet de scènes assez désorganisé dans lesquelles quatre personnages extrêmement démunis, capables des banalités les plus déconcertantes comme des pensées les plus profondes, tentent de retrouver un ordre entre Dieu et le monde.

Parole du metteur en scène

Quelle place dans ce monde ? Comment s’y insérer ? Par des chants, par des rondes, par des boléros, par des envies, par des marchés, par des désirs, par des promenades avec Françoise Hardy, par des meurtres. Nous ne sommes pas que des clients, comme le désirent certains. Comment rêver un semblant de communauté, « à plusieurs c’est meilleur ». Comment quelque chose qui fait mal nous suit comme un boulet et qui s’appelle la mort. Comment l’on ne saura jamais si le juste ou l’injuste sont justes ou injustes. Comment faire quand même, quand on n’a plus ou peu de moyens. La ronde des démunis, mais qui ont de l’espoir.

Bouge plus ! Philippe Dorin

Le père, la mère, l’enfant.
Nous n’en finissons pas de nous nommer.
Tout ne tient que par quelques mots.
Nous n’en finissons pas de bouger.
Les fleurs, la chaise, la table.
Les choses, elles, ne disent rien.
C’est pour ça qu’elles restent immobiles.

Parole du metteur en scène

La famille c’est là où tout commence, où tout se met en place. Quand on parle d’origine, de commencement, ça fait air de famille. L’air de « trouver où se mettre » sous forme de chaises musicales. Donc ça serait comme un jeu. On dit qu’on jouerait à la famille, sa place, ses places. Et donc, parce qu’on jouerait, ça ferait du théâtre, comme une attitude, une réponse, une position à l’obscénité époustouflante, que revêt parfois la réalité.

Cardinale-Perrin-Zurlini

Claudia Cardinale

La fille à la valise de Valerio Zurlini-1962

By Saul Bass

opening credits to Vertigo

By Saul Bass

Opening Credits to North By Northwest
Audrey Hepburn speaking portuguese

Breakfast At Tiffany's-1961-Blake Edwards

Breakfast At Tiffany's - Opening
Audrey Hepburn - Moon River

Audrey Hepburn

Breakfast at Tiffanys
Magnolia Trailer

Tom

Magnolia - Tom Cruise
Magnolia - Frank T.J. Mackey Seminar
Magnolia - Character Introductions

Julianne Moore-Magnolia

Shut the fuck up

opening scene

Manhattan (1979)

Karina-Belmondo-Godard-Pierrot le fou-1965

Anna Karina - Jamais je ne t'ai dit que je t'aimerai toujours

Diane Arbus

Fur:An imaginary portrait of Diane Arbus-trailer


"Most people go through life dreading they'll have a traumatic experience. Freaks were born with their trauma. They've already passed their test in life. They're aristocrats."

"What I'm trying to describe is that it's impossible to get out of your skin into somebody else's.... That somebody else's tragedy is not the same as your own."
Jean-Luc Godard À bout de souffless Trailer

Qu'est-ce que c'est "dégueulasse"?

A Bout de Souffle (Breathless) - Jean Luc Godard


En cherchant la phrase mythique de la fin du film, pour des raisons obscures et très précises j'ai ouvert la boite de Pandore, les films que j'aime avec des extraits trouvés sur Internet pour donner envie de les voir, pour me donner envie de les revoir!

Je n'ai rien fait en fait de dégueulasse j'ai avoué non pas un crime mais une action faite à deux, consentie à deux et qu'une autre n'aurait pas dû connaître car c'était fait sans son assentiment.
Lui l'a fait pour ses motifs à lui, au-delà de la raison il n'a pas hésité, pourtant il l'aime elle...
A Bout de Souffle
A bout de souffle

Thursday, January 11, 2007

François Mauriac

« Le bonheur, c’est d’être cerné de mille désirs, d’entendre autour de soi craquer les branches. »

Tuesday, January 09, 2007

Meet Me in St. Louis
Judy Garland - Trolley Song

"Time, tide or trolley wait for no man"



Meet me in St. Louis, Louis
Meet me at the fair,
Don't tell me the lights are shining
Any place but there
We will dance the hoochie koochie
I will be your tootsie wootsie
If you will meet me in st. Louis, Louis,
Meet me at the fair

Music from the St. Louis World's Fair. Lyrics by Andrew B. Sterling.
Music by Frederick Allen "Kerry" Mills, 1869-1948
Published 1904, by F.A. Mills, 48 W. 29 St., New York
[Note: In this song "Louis" is pronounced "Louie."]


Vincente Minnelly, 1944

Monday, January 08, 2007



On ne peut admirer en même temps la lune, la neige et les fleurs.
proverbe japonais

歩道橋から眺めた街並
君と僕が過ごした季節が
滲むように遠ざかっていく

たえまなく道行く人の波に
まだわからない幸せの意味を探してる
君を忘れてく

遅い春の憂鬱な空の下
めまぐるしく変わる街の中で
僕らは静かに消えていく

the view from a crossover bridge
the seasons you and i had spent together
are fading away in blur

in the wave of people walking by endlessly
i've been searching for the meaning of happiness which i haven't got yet
i am forgetting you

under the gloomy sky of the late spring
in an incessantly changing town
we are vanishing quietly

Yeah right!

Je suis une héroïne ordinaire...

Sunday, January 07, 2007

Jacques Prévert

La Seine a de la chance
Elle n'a pas de souci
Et quand elle se promène
Tout au long de ses quais
Avec sa belle robe verte
et ses lumières dorées
Notre-Dame jalouse, immobile et sévère
Du haut de toutes ses pierres
La regarde de travers



extrait de "Chanson de la Seine"
Spectacle

Thursday, January 04, 2007

Cambia di celu cambierai di stella-Change de ciel, tu changeras d'étoile - Proverbe corse

Wednesday, January 03, 2007

« Il faut tout dire.
La première des libertés est la liberté de tout dire. »

Maurice Blanchot (in L'Entretien infini, Gallimard)
" L'amitié finit parfois en amour, mais rarement l'amour en amitié. "

C. C. Colton

Comme on ne quite pas un homme qui nous trompe dès le début d'une relation amoureuse, il a de trop jolis mots auxquels on a besoin de se raccrocher, on ne devient pas (toujours) amis avec un ex-amant, surtout celui-là.

On ne devient pas ami avec quelqu'un qui vous a mal traité en le sachant, qui connaisssait mes sentiments et ne les retournait pas, qui voulait être ami et amant tant qu'on y est!

Qui a trahi la femme qu'il dit aimer.