Friday, January 02, 2009

NY, NY






Ci-dessus quelques unes de mes photos numériques, différentes de mon travail argentique.

New York, semblable et renouvelée, Tudor City ou Little Odessa, Williamsburgh, Brighton Beach ou Greenwich Village ; un voyage en Europe, de l'autre côté de l'Atlantique.

Si on aime Matisse on peut suivre son cheminement pictural dans plusieurs musées, sur la 5ème Avenue, même chose pour Jackson Pollock.
Le MOMA a joliment fait peau neuve et le vendredi vers 16h la queue fait le tour du "pâté de maison" car l'entré est gratuite! Et puis aussi un Picasso seulement visible ici : "Les Demoiselles d'Avignon".
Avant ou après on traverse le park, on prend le bus vers le sud de la ville, manger un cup cake chez Magnolia, faire un tour à Chelsea, où les galleries, énormes, proposent une autre vision du monde, on fait du shopping à Noho ou Soho (North ou South of Houston Street) dont les devantures me subjuguent!

Puis, le voyage continue à Brooklyn. C'est un autre monde ; Williamsburgh regorge de "nouveaux" touristes qui découvrent l'autre côté du pont, celui de Brooklyn, ou de Manhattan, qu'ils ont traversé à pied.
A Little Odessa, que l'on retrouve dans tous les films de James Gray, on parle, on mange russe, on entend le métro aérien qui vrombit au dessus de nos têtes, on pense aux personnages de "Two Lovers", de "We own the night"...

Comme Venise, NYC est en construction perpétuelle ; l'immeuble du New York Times de Renzo Piano en est un bel exemple (achevé), d'autres lignes de métro seront ajoutées pour les habitants de l'East Side, ils auront moins besoin de circuler en sous-sol.

New York toujours la même.
Le brassage des populations, des langues, des américains eux-mêmes, tout est là. Toujours.

Thursday, January 01, 2009

L'"exotisme" à Paris.



Ou plutôt du côté d'Ivry.
La Russie à Paris, donc.

(ci-dessus deux "photographies" de deux belles peintures de Nikolaï Dronnikov).

William, un ami anglais polyglotte, voyage souvent vers les pays slaves. Il apprend la langue russe, il connaît des russes à Paris. On va à Honfleur durant le festival du film russe avec Olga, Marinka et les autres, russes ou pas.
Durant un week end pluvieux, nous sommes une sorte de famille recomposée, nous dormons dans une grande maison de famille.
On mange des pirojki.

J'ai aidé William à choisir et à mettre en place l'exposition de ses photos prises en Russie l'été dernier.
J'y étais presque!
Kolaï Dronnikov y montrait aussi quelques unes de ses toiles et là aussi j'y étais! Mes yeux étaient à la fête!

J'ai décidé d'acquérir un petit peu de Russie, à défaut d'y avoir posé les pieds.
Pour cela, j'ai visité la maison russe de Kolaï, remplie de peintures, de la cave au grenier, de sculptures sur bois, posées de ci de là, dedans et dehors. Et puis, aussi, le petit atelier de typographie d'où sortent d'autres dessins, destinés à illustrer des poèmes de ses amis illustres. Des portraits de Soljenistsyne et de Rostropovitch accompagnent Kolaï et sa famille vers les étages de la maison.

Kolaï vit en France depuis plus de trente ans. La révolution l'a jeté hors de son pays, il n'a même pas donné ses toiles ou ses archives à ses amis, de peur que ce qu'il avait créé ne leur nuise... Il peint la Russie lors de ses séjours près de Moscou. Il aime aussi Paris. Sur ses toiles, la ville lumière apparaît au crépuscule, le temps de voir et de recréer la lumière du soir, puis de rentrer dans sa Russie à Ivry.