Thursday, March 29, 2007
Tuesday, March 27, 2007
Friday, March 23, 2007
D'Antigone à la femme d'à côté.

La Femme et le Sacrifice. D'Antigone à la femme d'à côté 20,00€
On a sacrifié les femmes au nom d'à peu près tout : morale, religion, politique, amour, maternité...
Aujourd'hui encore, malgré les discours d'émancipation, persistent viols, harcèlements, sévices conjugaux, interdits et humiliations. Le destin de la féminité en Occident serait-il sacrificiel ? En témoignent ces grandes héroïnes qui foisonnent dans nos mythes, nos légendes d'amour, nos religions, les textes fondateurs de notre culture, toutes plus fascinantes les unes que les autres.
Elles ont pour nom Iphigénie, Hélène, Penthésilée, Médée, Iseut ou Jeanne d'Arc mais elles sont aussi des sœurs, des voisines, des exilées, des femmes croisées tous les jours dans la rue, prises à leur insu dans des vies manquées, blanches... De quel sacrifice ignoré la vie de ces femmes se soutient-elle ? De quelle façon ces figures mythiques circulent-elles dans notre inconscient ?
Dans un essai de mythologie quotidienne, Anne Dufourmantelle interroge et retourne les destins spectaculaires de ces héroïnes en les confrontant à ceux, anonymes, parfois tragiques, de ces proches inconnues.
D'une écriture subtile, elle approche la secrète texture de nos névroses et déploie la dramaturgie. aussi énigmatique que salvatrice, d'une véritable érotique du sacrifice au féminin.
Editions Denoël, 02/2007, 14.00x22.00cm broché, 330 gr, 299 pages
ISBN 2207254127
À BOUT DE COUPLE

Catherine Castro
À BOUT DE COUPLE
INDIGNE 160 pages - 10,00 €
Le couple est une institution qui reste le baromètre infaillible pour mesurer le degré d'intégration d'un individu. Le couple serait une promesse de bonheur. Il garantirait un itinéraire personnel réussi. L'époque a les enjeux qu'elle se donne, le nôtre, c'est l'amour fonctionnaire.
Parution : 08-02-2007.
Thursday, March 22, 2007
Sunday, March 18, 2007
Wednesday, March 07, 2007
Tuesday, March 06, 2007
Frédéric Amblard à la galerie de Joëlle Possémé quelque part dans le 11ème...
Le tableau n°12 : Couple au milieu des toiles. Debouts et enlacés, les tableaux les entourent, les enserrent, les désignent. L'espace ternirait sans eux.
S'extraire des la vie sous la pluie à Paris, se réfugier dans l'antre feutrée d'une galerie amie, le chat est chez lui, déambuler parmi les toiles, les couleurs, parler avec les amateurs, le peintre et les autres peintres, sculpteurs... S'extraire, comme on fait un une retraite dans le silence, le recueillement, dans la couleur de la vie.
Le tableau n°12 : Couple au milieu des toiles. Debouts et enlacés, les tableaux les entourent, les enserrent, les désignent. L'espace ternirait sans eux.
S'extraire des la vie sous la pluie à Paris, se réfugier dans l'antre feutrée d'une galerie amie, le chat est chez lui, déambuler parmi les toiles, les couleurs, parler avec les amateurs, le peintre et les autres peintres, sculpteurs... S'extraire, comme on fait un une retraite dans le silence, le recueillement, dans la couleur de la vie.
Sunday, March 04, 2007
Combat de nègre et de chiens de Koltès

Autre lecture à côté de la pièce de Catherine Anne.
Koltès prévient: « Combat de nègre et de chiens ne parle pas de l’Afrique et des Noirs... elle ne raconte ni le colonialisme ni la question raciale. Elle parle simplement d’un lieu du monde... sorte de métaphore de la vie ou d’un aspect de la vie... »
Pièce africaine

Pièce africaine au TEP
Catherine Anne
Quelque part en Afrique, huit touristes et leur guide… Brusquement le « circuit aventure » est interrompu par une panne de moteur, au milieu du désert, près d’un site rupestre nommé « la Montagne des Esprits ». À partir de cette panne, les tensions, les désirs, s’exacerbent. Chaleur accablante, vide oppressant, inquiétude, impatience, méfiance. Lorsque vient la nuit, rien n’est réparé. Ils doivent camper, s’installer dans l’attente. De l’obscurité surgissent trois inconnus aux visages sombres. Ils sont mystérieux, tombés du ciel. L’un d’eux se prétend même mécanicien. Peut-il réparer ce qui doit être réparé ? À quel prix ? Les chants rythment cette « pièce africaine », partie d’une défaillance qui met à jour les failles et les incompréhensions au sein de ce groupe d’êtres humains, noirs et blancs, femmes et hommes, réunis par le hasard…
À partir d’une situation simple, la pièce fait crisser, grincer, suinter les rapports réels et fantasmatiques entre l’Afrique Noire et la France. C’est une fable, qui démarre dans une apparente légèreté d’opérette, tourne au suspens policier et finit par un coup d’éclat. La pièce joue l’affrontement de deux groupes d’individus, et se construit autour du récit de Kossi, le guide noir et français, celui qui n’appartient à aucun de ces groupes. Les personnages n’ont pas à priori « l’étoffe des héros ». Ils sont comme ils peuvent, dramatiquement drôles et dérisoires, parce qu’ils sont dépassés. Je rêve d’amener, avec les moyens simples du théâtre, ces personnages à nous faire rire, frémir et fredonner ensemble. Et réfléchir. Ensemble. Parce que cet « être ensemble », qu’une belle représentation théâtrale amène comme un miracle, est justement ce qui nous manque tant. Être ensemble sur scène, être ensemble dans un théâtre, être ensemble dans la ville, être ensemble sur la terre.
Friday, March 02, 2007
The air is on fire...
C'est le titre de l'expo (la première) consacrée à David Lynch à la fondation Cartier.
Si on est un fan on va adorer, mais moi je n'aime bien et plus que bien, Mulholland Drive...
Alors l'expo on peut s'en passer, mais si on a un carton d'invitation alors on ne dit pas non ; non à l'attente interminable sous la pluie qui se solde par une entrée en force par la porte coulissante, un par un, dans la cohue post cohue du métro!
Une fois dedans on remarque, si on ne l'a pas vu de l'extérieur, l'immense nom en lettre bleues de l'auteur des "oeuvres" exposées, les titres sont sur les supports qui les soutiennent, je ne peux rien dire d'autre que je n'apprécie pas ce qui est exposé.
En bas il y a des "travaux" de jeunesse, sur des post-it, sur des serviettes en papier de restau américain, sur des sachets Air France, lorsqu'on est malade, sur des papiers à lettre d'hôtels, il voyage donc, ça ça se voit...
Plus avant, depuis longtemps, des gens sont déjà agglutinés, devant une scène, je verrai plus tard qu'il y en a qui sont même assis, il y a deux ou trois rangées rouges... Ils attendent le maître.
Il va venir. Il est là. Il ne donnera pas d'interview, en revanche il va jouer au synthé deux pièces de son cru, on se croirait dans un film, la steady-cam le survole pendant qu'il joue, puis il repart et ça dure un certain temps dans l'ascenceur!
Il n'y avait pas autant de monde lors de ma première exposition...